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Anna Halprin - Out Of Boundaries - 53’ (2004):::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
Production et Réalisation : Jacqueline CauxImage :
Andy Abrahams Wilson et Marguerite Etermand
Extraits d’archives Vidéos et Photos :
Anna Halprin,
« Princess Spring Time » (1957),
« The Bed » (1957),
« Merce Cunningham on Anna Halprin dance deck »,
« Anna Halprin on dance deck »,
« Hangar » (1957),
« Procession » (1964),
« Parades and Changes » (1965 - 2000),
« The Bust » (1969),
« Dancing My Cancer » (1975),
« Intensive Care » (2000),
« Be With » (2001)
Photos :
Cinémathèque de la Danse à Paris
Son : Pascal Humbert
Montage : Dora Soltani
Musique :
Pauline Oliveros « The Roots of The Moment »,
Terry Riley « Birds of Paradise »
Post production :
Centre national d’art et de culture
Georges Pompidou
Service vidéo danse : Michèle Bargues
Chargée de production : Murielle Dos Santos
Etalonnage : Didier Coudraie
Mixage : Nicolas Joly
Banc-titre : Yann Bellet
Conformation : Christian Bahier
Traduction : TV 5
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> voir un extrait:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
Sortie du coffret DVD des deux films le 18 octobre 2014. En vente via cati.mini[@]wanadoo.fr:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
Sélection :- FIFA, 23ème Festival International du Film sur l’Art - Montréal (Canada) - 2005
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Projections :- Paris - Galerie Treize - Soda-Sans-Bulle - 25 Novembre 2018
- Paris - Centre Pompidou - MOVE autour d'Anna Halprin - 24 Juin 2018
- Angers - Studio du Centre National de Danse Contemporaine - 14 Mars 2017
- Agora de Montpellier - suivi de ma conférence "L’importance du Bauhaus pour les artistes du Black Mountain College" - 23 février 2016
y - Anthology Film Archives, Jonas Mekas - New York - juin 2011
- Montpellier Danse, Avril 2011
- Saint-Etienne : Festival Avataria - Musée de la Mine
- Paris : Université Censier – Sorbonne Nouvelle Paris 3
- Paris : Centre Pompidou dans l’exposition « Danser sa vie » du 23 novembre 2011 au 2 avril 2012
- Besançon : Institut Supérieur des Beaux-Arts
- Le Grand Lux - Saint-Etienne - Exposition « Anna Halprin - A l’origine de la performance » - avril 2011
- TAP de Poitiers - Exposition « Anna Halprin - A l’origine de la performance » - 26 au 30 avril 2010.
- Yerba Buena Museum - San Francisco - Exposition « Anna Halprin - A l’origine de la performance » - San Francisco - janvier à avril 2008 (Etats-Unis)
- MAC, Musée d’art contemporain de Lyon - Exposition « Anna Halprin - A l’origine de la performance » - mars à mai 2006
- Vidéodanse - Centre national d’art et de culture Georges Pompidou - 2006
- Cinémathèque de la Danse - Festival d’Automne à Paris - 2004
- Beaux-Arts - Paris
- Université Paris VIII - Paris
- Instants Videos - Marseille
- Films sur la danse - Ajaccio
- CND - Rennes
- CND - Quimper
- Université Rennes II
- La Passerelle - Saint Brieuc
- La Médiathèque - Ploufragan
- Le Quai - Angers
- Le Quartz - Brest
- Charleroi (Belgique)
- La Raffinerie - Bruxelles (Belgique)
- Genève (Suisse)
- Centre National de la danse - Lisbonne (Portugal)
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Ce film a pour bande son des musiques de Pauline Oliveros et de Terry Riley qui ont tous les deux, à différentes époques, collaboré avec elle.
C’est en Californie qu’est née, dans la seconde moitié des années cinquante, bien avant d’essaimer à New York, cette forme d’expression artistique si particulière à laquelle on donnera plus tard le nom de performance. Tous ceux qui ont participé à l’éclosion de ce mouvement savent qu’Anna Halprin en est une importante initiatrice. Née en 1920, c’est elle qui a littéralement fait exploser toutes les conventions qui subsistaient dans la danse contemporaine en appuyant ses recherches sur les gestes du quotidien, et en prenant en compte l’anatomie de l’homme aussi bien que ses désirs inconscients et ses pulsions sexuelles. Elle introduit dès 1957 la notion de « tâche » (des actions à accomplir telles que s’habiller, se dévêtir, se déplacer en portant un objet très lourd etc.). Chaussée de baskets ou de chaussures à talons hauts, elle improvise dans des parkings, sur des chantiers, dans la rue.
Sur le plateau de danse en plein air que lui a construit son mari architecte Lawrence Halprin, en contrebas de leur maison, près de San Francisco, elle entraîne dans ses folles aventures - en galvanisant jusqu’à l’extrême leur propre créativité - de jeunes artistes de différents domaines encore parfaitement inconnus. Des danseuses telles que Simone Forti, Yvonne Rainer, Trisha Brown, Meredith Monk, aussi bien que Robert Morris (avant qu’il ne choisisse la sculpture), lesquels introduiront ensuite à New York les innovations radicales d’Anna Halprin en formant le noyau dur du « Judson Dance Theater ». Des compositeurs, tels que La Monte Young et Terry Riley, qu’elle nomme dès 1959 co-directeurs musicaux et qui expérimentent chez elle la musique minimaliste et répétitive qu’ils sont en train d’inventer. Mais aussi un plasticien tel que Charles Ross, un poète tel que James Broughton, un cinéaste tel que Stan Brakhage…
Une étape importante qui, tout en la conduisant à prendre plus que jamais en compte le réel dans son travail, tiendra Anna Halprin éloignée des projecteurs médiatiques de la ville de New York : avec tous les moyens artistiques dont elle dispose, ce sera sa lutte contre le cancer dont elle est atteinte en 1972 avec une récidive en 1975. Guérie, c’est alors qu’elle commence à travailler avec des malades atteints du cancer, et plus tard du sida. « Je ne suis pas une thérapeute », tient-elle à préciser, « je suis une artiste qui cherche à développer des issues sociales et personnelles imaginatives. Pour moi, l’art c’est cela : ramener au sein d’un processus créatif les choses qui nous sont imposées ».
L’environnement californien aura renforcé l’inspiration d’Anna Halprin et lui aura permis de célébrer, loin de toute virtuosité démonstrative, la beauté du mouvement naturel du corps humain. Ce qui, conjugué avec sa longue fréquentation de la maladie et de la mort, la conduira à ses plus récentes improvisations dans la nature telles que « Returning Home » et « Season » en 2003, ou « Rocking Seniors » en octobre 2005.
Jacqueline Caux
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> Out of Boundaries - FIFA, 23ème Festival International du Film sur l’Art - Montréal (Canada) - 2005
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